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Le bagne de Guyane
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Le bagne de Guyane
  • Un siècle d’échec carcéral. Dès le Second Empire, la Guyane fut choisie comme terre d’expiation. Au total, environ 80.000 transportés, relégués, déportés y furent expédiés sans profit pour la colonie. Histoire, géographie, vie quotidienne au bagne
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12 avril 2013

La visite de l'île Royale (3/4)

 

Seconde partie (lien)

 

071011IMG_0666En remontant sur le plateau...

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071011IMG_0668Vue sur l'île du Diable

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071011IMG_0674Bâtiments de gestion, ateliers, etc.

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071011IMG_0677Entrepots, magasin.

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071011IMG_0689L'ensemble de l'île est ainsi consolidée, remblayée. Mais la végétation faisait cruellement défaut sur les contreforts, par mesure de sécurité.

071011IMG_0690Le grand balcon de la maison du Directeur

071011IMG_0683La coopérative et le mess (actuellement, auberge). Au premier étage, les chambres des gardiens célibataires

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071011IMG_0696La lampisterie, dont Seznec fut longtemps responsable (poste tranquille s'il en est: il semble que certains membres du personnel avait des doutes sur sa culpabilité, et il bénéficia à coup sûr de la solidarité bretonne (nombre de gardiens étaient originaires de cette région). Toutefois il était astreint à dormir en case collective: dans le passé, il avait commis une tentative d'évasion.

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071011IMG_0699Officiellement, Seznec est toujours coupable d'assassinat. La justice n'a pas décidé la révision de son procès.

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071011IMG_0701Une enceinte grillagée limitait l'aire de résidence du personnel interdite aux bagnards, sauf nécessité de service (garçons de famille, ouvriers d'entretien, etc. étaient autorisés à la franchir à des heures déterminées)

071011IMG_0705Qui croirait que ce coin apparemment paradisiaque fut un enfer... Et de nos jours demeure un purgatoire fort pénible?

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071011IMG_0692De 300 à 500 transportés à "occuper". Quand on était fatigué de faire "paver carré", on utilisait les galets. Puis on revenait à l'ancien système. Faire et défaire, c'est toujours faire mais quel était l'intérêt pour la collectivité? Fallait-il vraiment déplacer des condamnés sur 8.000 kilomètres pour les parquer sur 24 hectares, à des tâches aussi inutiles?

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071011IMG_0706Les cases des surveillants en famille (chaque demeure hébergeait deux couples, parfois avec enfants) et était équipée d'une citerne branchée sur le toit, et récupérant les eaux de pluies. De nos jours, des chambres de l'auberge sont installées dans ces logements... ce sont - et de loin ! - les plus agréables avec leur ventilation naturelle (les bungalows neufs qui ont vue sur l'océan sont surchauffés)

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071011IMG_0707La carrière dont furent extraits tous les moellons. Elle a été ensuite utilisée comme citerne d'eau douce (l'eau a toujours manqué sur les îles, surtout en saison sèche). Une corvée de bagnards partie de cette réserve remplissait tout d'abord les citernes de l'hôpital, des habitations de gardiens puis, s'il en restait, les "auges" devant les cases collectives des détenus. Les jacinthes d'eau colonisent la surface de la réserve et n'empêchent pas, si on a de la chance, d'apercevoir un minuscule caïman qui a élu domicile ici.

071011IMG_0709Constante de l'architecture carcérale en Guyane: l'emploi de la brique, sous cette forme. Les murs laissent ainsi passer les alizés, ce qui permet de profiter des vents rafraîchissants. Ces briques ont été importées du continent, le bagne ayant compté jusqu'à 12 briquetteries dont chacune avait son symbole.

A suivre : la visite de l'île Royale (4/4) (lien)

 

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